Histoires des nos Lévriers

KALEM ET VIENA – TIMIDITÉ ET EXUBÉRANCE

Histoire du 09-02-2023 - Auteur : Monika Kleppinger

Bonjour ! Je m’appelle Kalem. Je suis un galgo de petite taille arrivé en France le 4 décembre 2021. C’était le hasard qui m’a amené dans ma famille d’accueil, car comme ma sœur, j’étais destiné à aller en Allemagne quand la voiture du refuge est tombée en panne lors de l’escale pour déposer plusieurs congénères pour Ayuda. Et puisque la voiture de remplacement était trop petite pour moi, j’ai dû laisser partir ma sœur. Heureusement, Ayuda avait la gentillesse de prendre soin de moi.

C’est ainsi que j’ai rencontré Franck qui m’a appris les premiers pas pour faire confiance en l‘humain. Grâce à sa douceur, il a réussi à me détendre un petit peu, car j’étais extrêmement timide.

Comme je suis très mignon, Susanne et Christian m’ont tout-de-suite adopté quand ils m’ont vu sur internet. Pour Susanne, c’était le coup de foudre, tandis que moi, je n’en étais pas très convaincu. Au début, tout me faisait peur dans cette ancienne maison qu’ils habitent avec ses bruits et ses craquements menaçants et angoissants. En dehors des promenades en pleine nature, qui me plaisaient un peu, j’ai décidé de rester collé dans mon panier… Heureusement, Ayuda a eu l’idée de venir me voir avec d’autres congénères dont Viena. Elle est restée chez nous le jour même parce qu’elle s‘est sentie aussitôt chez elle.

Depuis, tout a changé. Nous faisons des progrès chaque jour. Et ceci aussi grâce à Delphine, notre éducatrice de chiens. Viena n’est pas sans craintes non plus, mais elle les exprime différemment : elle est un lévrier qui aboît ! Quand elle n’est pas à l’aise, ne sait pas comment agir. Moi, j’ai plutôt tendance à fuir. Susanne et Christian ont fait et font en sorte de nous montrer le monde, d’autres endroits, d’autres humains … et oui, nous avons découvert que la vie est belle ! Et que les caresses, ça vaut le coup. Même de Christian dont j’avais si peur. Nous avons même découvert que l’on peut courir sans laisse pour le plaisir, pour jouer avec d’autres chiens et de rester auprès d’eux. A l’automne dernier, nous avons découvert la plage et la mer. Eh oui, nous sommes des lévriers qui aimons nous baigner tant que l’occasion se présente. Nous sommes très jeunes, tout juste deux ans, et il y a tant d’expériences encore à faire !

Merci à Ayuda de nous avoir préparé ce bel avenir !

SANCHO, UN COUP DE FOUDRE

Histoire du 09-02-2023 - Auteur : Monika Kleppinger

Cela n'arrive pas seulement entre humains, l'amour à la première vue. Marcel a eu un coup de foudre pour moi, son Galgo sauvé par des bénévoles d'un refuge en Espagne. L'association Ayuda m'a fait venir en France et voilà l'histoire qu'il raconte sur le début de ma nouvelle vie:

 

"La 1ère fois, j'ai vu Sancho en photo sur le site d'Ayuda et quelque chose s'est passé que je ne sais pas expliquer..j'ai su à ce moment là que c'était lui et aucun autre.

La 2ème fois c'est quand nous avons été le chercher et là il y a eu la magie du contact physique.

L'arrivée à la maison s'est bien passée, Sancho à fait le tour de l'appartement en reniflant partout, il a pris contact avec notre vieille chatte Gribouille qui lui a expliqué que la patronne c’était elle et depuis ce sont des complices.

Sancho à décidé que les canapés étaient à lui, en particulier celui qui est dans mon bureau et dans lequel il passe ses nuits ,il a le droit d'aller partout, il n'y a pas de restrictions.

Sancho est un grand galgo sportif, il n'est pas inactif, loin de là.

Nous faisons un footing quotidien au petit jour, une dizaine de km, je m'arrange toujours pour passer par un champs en jachères dans lequel il peut faire le fou en toute liberté, c'est cerné par des bois, pas de route à moins de 800m et un accès par un petit chemin d'exploitation, il ne me quitte jamais des yeux et reviens au moindre coup de sifflet.

Sancho a décidé que j'étais son humain, il me suit partout et déteste quand je suis hors de sa vue et je dois avouer que moi non plus je n'aime pas ça.

A part le footing (qu'il adore!) il fait 2 grandes balades de +/- 2h plus 2 petites sorties pour les besoins éventuels.

Sancho a une grande aptitude au vol à l'étalage, à tel point que ma femme le surnomme Ali Baba.

Nous ne savons pas quel est son passé et comment il a vécu, mais nous nous arrangeons pour lui éviter les tentations sans le gronder ça ne sert à rien .

En fait Sancho est très facile à vivre, il comprends très vite ce qu'on attend de lui et il a une faculté d'adaptation extraordinaire

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour qu'il ait une vie agréable et qu'il soit heureux de vivre.

Sancho est un chien réservé avec tout ce qui n'est pas dans son cercle familiale, mais à nous il témoigne une réelle affection.

Voila je peux en parler pendant des heures, c'est un rayon de soleil dans notre vie, en espérant qu'il brille longtemps."

 

Je pense que tout est dit, moi aussi je savais à la première vue que c'était Marcel, qui fera de moi Sancho, un Galgo bienheureux..  

YUTA – L’HISTOIRE D’UNE GALGA TRAUMATISÉE, DEVENUE EDENE, GALGA MIRACULÉE

Histoire du 02-02-2022 - Auteur : Monika Kleppinger

Je m’appelle EDENE. Jusqu’ici, on m’appelait YUTA la miraculée, en référence au parcours du combattant que j’ai dû traverser pour sortir de l’ombre de cet endroit lugubre dans lequel mon galguero m’avait laissée. 4 années de long labeur sans aucune considération avant que ma sœur et moi découvrions la lumière. Au travers d’un refuge, d’abord. Et d’un foyer, ensuite.

Collée à ma soeur, toutes deux traumatisées par nos aventures, je l’ai regardée partir avec beaucoup de chagrin (prise en charge par un éthologue en Espagne). Habituée – si l’on peut dire – par les chocs émotionnels, j’ai dû faire à nouveau preuve de résilience pour passer outre cette douloureuse séparation.

J’ai découvert progressivement qu’il existait une nouvelle sorte d’humains. Les humains du refuge se sont montrés bienveillants et semblaient me porter attention. Une vraie découverte pour moi. Et quelle fut ma surprise en arrivant en famille d’accueil dans le sud de la France ! J’entrevoyais pour la première fois la chaleur d’un foyer, le temps de reprendre confiance jusqu’à ma rencontre avec Ysabelle. Ah Ysabelle... une femme aussi singulière que le Y de son prénom. Ma maman douce et patiente qui m’a donné le temps d’apprendre à lâcher prise. J’ai voyagé avec la peur au ventre devant tant de changements, tant d’incertitude, perdue et terrorisée à l’idée de me retrouver de nouveau dans une vie de misère. Mais je suis arrivée chez Ysabelle. Cette femme, que je n’osais pas regarder dans les yeux, est mon miracle. Elle a agi avec tant de justesse à mon égard que toutes mes craintes se sont dissipées peu à peu.

Je ne le savais pas encore, mais une belle vie démarrait pour moi. Après 4 mois d’une installation pleine d’émotions contraires, j’ai commencé à m‘ouvrir avec l’aide des 2 autres Galgos que composent ma famille. Désormais Edène, je croque ENFIN la vie à pleines dents auprès de mes compagnons à 2 et 4 pattes. Merci Ayuda, l’Association qui porte si bien son nom. 

 

 

FLOR ET SA COPINE HUMAINE

Histoire du 20-10-2021 - Auteur : Monika Kleppinger

 Je m’appelle Flor. Discrète et craintive à mon arrivée, mais déjà friande de petits massages sur la tête, j’ai pris mes marques petit à petit sous l’oeil bienveillant de ma copine humaine Elise. 

Chien de canapé, moi? TOUT A FAIT! J’apprécie son confort douillet et m’y sens en sécurité loin des inconnus, des bruits soudains, des voitures, des joggeurs, des autres chiens... mais je ne m’avoue pas vaincue ! J’ai confiance en ma maîtresse qui me guide et me permet d’aller de l’avant, à mon rythme, pour faire face à ces situations qui sont encore parfois sources d’inquiétudes. Désormais, je m’autorise aux plaisirs simples de cette nouvelle vie qui s’est offerte à moi. Promenades et course à pied dans les champs, en forêt, autour des rivières, rythment mon quotidien. 

Elise, ma maîtresse est consciencieuse et prend conseil auprès de ce qu’on appelle des “comportementalistes canin“. Moi petite Flor, je comprends que leur métier consiste à nous faire marcher dans la bonne direction. D’autant plus que pendant ces séances, on m’offre toujours quelques friandises.

Je ne boude pas mon plaisir ! 

Et marcher, moi, je sais faire. On dit de moi que je fais craquer tout le monde du haut de mes grandes gambettes. Avec Elise nous avons visiter des copains et je me suis aventurée à courir avec eux dans un grand terrain clôturé, un régal ! 

 

Cet été nous sommes allés à la plage et alors là, c'était le vrai bonheur. Sous l'oeil vigilant de ma maitresse et le monsieur qui comprend bien les chiens, j'ai pu courir pour la première fois librement (certes il y avait encore la longe de sécurité). Je ne me suis pas trop éloignée, car je ne souhaite pas perdre de vue ma maitresse. Mais maintenant elle me fais confiance et je suis sûre que nous allons goûter l'air marin ensemble l'été prochain. 

Si c’est ça que l’on appelle une vie de chien, bien moi, j’en redemande !

BONIE, L'EXUBÉRANTE

Histoire du 12-10-2021 - Auteur : Monika Kleppinger

Moi c’est Bonie, anciennement Bonita pour ceux qui m’ont connue sous ce nom.

Je suis arrivée dans mon nouveau foyer en février dernier pour mon plus grand bonheur et celui de mes maîtresses Emilie et Karine. Timide au démarrage, il m’a évidemment fallu un temps d’adaptation avant de poser définitivement mes valises et de me sentir chez moi. 

Je suis désormais surnommée Bonie l’exubérante ! Terminé les signes de tristesse. Je me couche apaisée auprès de mes frères et sœurs : Tonga l’Azawakh, mes deux sœurs Cookies & Anggun, Tatooine la petite chatte et le chat Naboo que j’adoooore taquiner.

Nous sommes une famille nombreuse et j’en suis très heureuse ! 

L’un de mes hobbies ? Faire de longues envolées le long de la clôture sous le regard médusé des poules et des chèvres. 

Parfaitement imparfaite, je fais parfois quelques bêtises. Je suis une experte en vol à l’étalage et je m’exerce au jardinage à mes heures perdues. Mais je reste attachante, curieuse, très sociable avec les gens comme avec mes amis canins, et bien sûr très attachée à ma famille que je suis partout, jusqu’aux WC. Un pot de colle, moi ? Je m’assure simplement qu’il ne leur arrivera rien (sait-on jamais 

EMMA, LA REINE DE LA MAISON

Histoire du 28-09-2021 - Auteur : Monika Kleppinger

Je suis EMMA, la Galga barbuda adoptée par Anne et Patrick.  Je n’ai pas fait le voyage d'Espagne vers la France seule, mais avec un compagnon de misère, lui aussi adopté par ma nouvelle famille, Il s’agit de Pablo un gentil mâstin de 46kg. Nous voilà depuis ce 24 octobre 2020 dans une maison en pleine campagne en Dordogne. Nos hôtes nous attendaient, 3 chiens, un Briard, un sans étiquette de la SPA et un Basset Griffon bleu de Gascogne adopté lui aussi. Il y avait également 4 chats, 8 chevaux et 2 ânes.

 Contrairement à Pablo, mon intégration fut plus longue et délicate, car des anciennes craintes me envahissaient parfois, donc je suis resté un peu inquiète et sur le qui-vive. Avec mon regard j'exprimait mes peurs et je me suis fais bien comprendre. Toutefois après un mois de cohabitation et d’observations, je me suis bien habitué à ce nouveau mode de vie si différent de mon passé. Enfin j'ai compris qu’une main caressait et que je pouvais manger dans cette main. Depuis ma confiance a grandis chaque jour! 

 Le confort des fauteuils et canapés est vraiment appréciable, j’adore entre 19h et 20h m’étendre sur le canapé du salon quand la cheminée est allumée. Là jee me blottis entre les jambes de ma maîtresse, parfois je manifeste par un touché délicat de mes pattes l’envie de caresses.

Mon régime repas quotidien est parfait, à 7h le matin et 19h le soir, si toutefois il y a du retard, je n’hésite pas à manifester par mon attitude puis par aboiement que l’heure doit être respectée et les humains l'avaient vite compris. J’ai aussi beaucoup appris en observant le fonctionnement des chiens et chats dans la maison.

J’aime les longues promenades (en laisse) avec maîtres et les autres chiens qui eux sont en liberté. Maintenant avec mon ami «Gaspard» (le Griffon) nous aimons faire un petit tout dans le petit bois de la propriété, au retour repos dans le canapé.

Lors des vacances des humais, j’ai eu le privilège d’aller sur la Cote basque, avec hôtel, restaurant, balades. Un beau programme qui me faisait faire encore des progrès et mes peurs s’atténuaient un peu plus.

Je dois avouer, je suis un peu tyrannique et doucement j'ai bien apprivoisé Anne et Patrick. Eh oui, je crois que je suis devenue un peu la reine de la maison.